la reduction des risques

Un reportage sur les associations de réduction des risques qui maraudent en allant à la rencontre des usagers, au plus près de leurs réalités avec, entre autre, Marie DEBRUS, présidente de l'AFR (Association Française de Réduction des risques) : FRANCE CULTURE

Une vidéo sur le changement de prise en charge opéré par des professionnels qui ont fait le choix d'intégrer la réduction des risques dans leurs pratiques et leur fonctionnement institutionnel : Fédération Addiction

Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il nous raconte comment voler, dormir et survivre à Crackopolis.

Au cours de nos dernières interventions de l'été, nous avons été interrogés sur les e-cigarettes ou cigarettes electroniques.

Il est encore trop tôt pour que le collectif se positionne sur la question mais nous vous renvoyons tout de même vers la note de synthèse du DaAdd (Dispositif d'Appui Aquitain drogues et dépendances) consultable sur le site de la féderation addiction : ICI

Ci-dessous, un schéma representant les différentes partie d'une e-cigarette :

la note de synthèse du DaAdd

la note de synthèse du DaAdd

A l'heure actuelle et par manque de recul sur des études de santé, nos bénévoles ne peuvent livrer qu'une opinion personnelle sur le sujet.

La prise de produits psychoactifs (légal ou illégal) peut entrainer des effets non désirés et inattendus chez le consommateur qui peut se sentir en difficulté physiquement et/ou psychologiquement, voir paniqué, ce que l'on peut communément appeler un "bad trip".

La réassurance fait partie de l'intervention en milieu festif et peut être une réponse à ce type de situation. C'est une pratique de l'intervenant en milieu festif qui idéalement doit pouvoir se faire dans un espace à l'abri du bruit, avec des lumières douces, au calme et que l'on appelle : Chill Out.

Toutefois il y a plusieurs formes à la réassurance, le Chill Out pouvant être un outil important sans être indispensable. La réassurance est, avant tout, le résultat de la bienveillance des intervenants pour les usagers. La relation d'aide qui peut s'établir alors, peut être suffisante à créer un contexte rassurant pour l'usager où il va pouvoir se "confier" à l'intervenant.

Le facteur temps est très aléatoire, une réassurance pouvant durer de quelques minutes à plusieurs heures. Si possible elle doit s'exercer par le même intervenant, du début à la fin qui doit lui-même être assisté par une autre personne s'il ressent le besoin de passer le "relais". L'intervenant doit se sentir libre de pratiquer ou non une réassurance et doit pouvoir s'appuyer sur un "collègue" s'il ne se sent plus en capacité d'être aidant.

Il doit aussi pouvoir évaluer la situation de l'usager, la réassurance a ses limites dont chaque intervenant doit avoir pleinement conscience pour passer le relais aux professionnels compétents : Secours, Pompiers, Médecins...

La fédération addiction publie un document de 8 pages pour presenter, expliquer, "dessiner les contours" et "diffuser les pratiques" de l'intervention en milieu festif. Le Collectif y a apporté son expérience de terrain par la contribution de son coordinateur, Monsieur Lilian BABE !

Il est possible de le télécharger sur ce lien :

http://www.federationaddiction.fr/intervenir-en-milieu-festif-8-pages-pour-connaitre-et-diffuser-les-pratiques/

Bonne lecture à tous.

La désomorphine ou « crocodile » est un produit apparu dans les pays de l'Est au début des années 2002, sa fabrication artisanale en fait un produit à bas cout et souvent utilisée en remplacement de l'héroïne. Récemment ce produit est apparu en Europe, en Allemagne plus exactement.

Composée entre autre de codéine, substance appartenant à la famille de la morphine, la codéine se trouve facilement comme dans certains sirops pour la toux ou dans certains médicaments antidouleur.

Les effets se dissipent deux heures après la prise du produit.

Les consommateurs ont une espérance de vie réduite à trois ans mais beaucoup meurent dès la première année, l'effet du produit étant de courte durée, les consommateurs s'injectent plusieurs fois par jour.  

Son surnom de "crocodile" vient des effets physiques provoqués sur les points d'injection entrainant une nécrose de la peau et la formation de plaques verdâtres pouvant s'apparenter aux écailles d'un crocodile. Rapidement la chair se décompose, les organes sont altérés et les os se désagrègent.

Nb: Krokodil (sous cette dénomination) était un journal satirique soviétique fondé en 1922.

Nous vous avions proposé un article sur les salle de consommation à moindre risques (SCMR).

Aujourd'hui, nous vous proposons d'enrichir un peu le sujet.

En premier, nous vous proposons un film éducatif de Bernard Bertrand sur les salles.

"dedans-dehors-les-salles-de-consommation-a-moindre-risque"

Ensuite, nous vous suggerons ce reportage photo vue de l'intérieur de l'une d'elle.

"diaporama-vancouver-et-la-salle-dinjection-supervisee-insite"

Pour information, la notion des "4 pilliers suisses" : La prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression et régulation du marché (voir ce lien).

Bonne lecture.

Le 5 février 2013, Matignon a annoncé l'autorisation d'ouverture à titre expérimental d'une Salle de Consommation à Moindre Risques (SCMR) dans la capitale française.

Ce choix de la localité à été fait selon différents critères. Pour plus d'informations, voir article "lemonde.fr" "Matignon accepte l'expérimentation à Paris d'une salle d'injection de drogue".

Certains de nos voisins européens (Suisse, Allemagne, Espagne, Norvège, Pays-Bas, Luxembourg) nous ont précédé dans cette démarche et récemment le Danemark depuis le 1er octobre 2012. Mais qu'en est il vraiment ?

Selon cet article écrit sur une SCMR espagnole (A Bilbao, une salle de consommation accueille depuis sept ans les toxicomanes) la mise en place n'a put être réalisée qu'avec beaucoup de dialogue (principalement avec les riverains) et la prise en main du projet par Médecin du monde.

Bien avant celle-ci, nos voisins suisses avaient eux aussi ouvert des SCMR et les résultats bien que mitigés sont dans l'ensemble assez encourageants. ("Salles de shoot": le modèle suisse).

En guise de conclusion, nous vous renvoyons simplement vers ce lien qui est un "agenda" de tout ce qui se fait autour de ce projet.

Bonne lecture.

Dans les années 80, le SIDA (Syndrome Immuno-Déficitaire Acquis) faisait des ravages parmis les Usagers de Drogues (UD) par voie intraveineuse. On découvrait que la transmission se faisait par le sang et donc, par les échanges de seringues.

(Le 13 mai 1987, Michele BARZACH alors Ministre de la Santé, signe un decret autorisant la vente de seringues en pharmacie sans ordonnance)

Par cet article, nous souhaitons mettre en place un premier jalon qui nous permettra de suivre l'évolution de ces essais cliniques.

Le 29 février 2012, l'Assistance Publique - Hopitaux de Marseille (AP-HM) a annoncé que des essais cliniques d'un vaccin contre le SIDA allait être réalisé sur une cinquantaine de personnes séropositifs volontaires, à Marseille.

Ce "vaccin" s'attaquerait à une protéine appelée TAT (transactivating) qui protégerait les cellules infectées. L'objectif de ce vaccin est de faire produire au système immunitaire des anticorps qui neutralisent TAT et qui permettrait ainsi l'élimination des cellules infectées par le VIH-1 (virus de l'immunodéficience humaine).

(Plus d'info sur le VIH : ici).

Si cette campagne s'avère efficace sur l'homme, le vaccin pourrait ête une alternative à la trithérapie. Les tests, dont les résultats définitifs seront publiés en juin 2015, s'effectueront en deux temps : lors d'une première phase, le vaccin sera administré par injection aux 48 volontaires, avant analyse des résultats en décembre 2014.

Si cette phase s'avère positive, une deuxième vague de 80 patients bénéficiera alors du vaccin, à partir de janvier 2014, la fin de l'étude étant programmée en mars 2015.

D'ici là, nous vous tiendrons informé des suites de ces essais.

http://www.technoplus.org/meteoprods/meteoprods.htm

http://a-f-r.org/actualites/un-caarud-en-danger-nice

Monsieur ESTROSI a oublié qu'il s'était favorablement positionné pour les salles de consommation à moindre risques... Article que vous pouvez retrouver ici : http://www.salledeconsommation.fr/nicematin-20-07-/index.html

Maintenant il veut nettoyer sa ville comme ce fut un temps le cas pour les SDF... visiblement, chacun son époque !