Dans les années 80, le SIDA (Syndrome Immuno-Déficitaire Acquis) faisait des ravages parmis les Usagers de Drogues (UD) par voie intraveineuse. On découvrait que la transmission se faisait par le sang et donc, par les échanges de seringues.
(Le 13 mai 1987, Michele BARZACH alors Ministre de la Santé, signe un decret autorisant la vente de seringues en pharmacie sans ordonnance)
Par cet article, nous souhaitons mettre en place un premier jalon qui nous permettra de suivre l'évolution de ces essais cliniques.
Le 29 février 2012, l'Assistance Publique - Hopitaux de Marseille (AP-HM) a annoncé que des essais cliniques d'un vaccin contre le SIDA allait être réalisé sur une cinquantaine de personnes séropositifs volontaires, à Marseille.
Ce "vaccin" s'attaquerait à une protéine appelée TAT (transactivating) qui protégerait les cellules infectées. L'objectif de ce vaccin est de faire produire au système immunitaire des anticorps qui neutralisent TAT et qui permettrait ainsi l'élimination des cellules infectées par le VIH-1 (virus de l'immunodéficience humaine).
(Plus d'info sur le VIH : ici).
Si cette campagne s'avère efficace sur l'homme, le vaccin pourrait ête une alternative à la trithérapie. Les tests, dont les résultats définitifs seront publiés en juin 2015, s'effectueront en deux temps : lors d'une première phase, le vaccin sera administré par injection aux 48 volontaires, avant analyse des résultats en décembre 2014.
Si cette phase s'avère positive, une deuxième vague de 80 patients bénéficiera alors du vaccin, à partir de janvier 2014, la fin de l'étude étant programmée en mars 2015.
D'ici là, nous vous tiendrons informé des suites de ces essais.