Publié le 20 Février 2019

Le but de la réduction des risques est de permettre aux usagers de prendre des décisions en connaissance de cause et de se responsabiliser en réduisant les potentiels risques induits par la consommation de drogues.

 

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Publié le 16 Février 2019

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Publié le 13 Février 2019

"Je pense que les drogues ont détruit beaucoup de vies mais que des politiques gouvernementales inadaptées en ont détruit bien plus. Dans quels autres domaines de santé publique criminalise t-on les patients qui ont besoin d'aide ?
Ce n'est pas au système judiciaire de prescrire des remèdes pour faire face aux problèmes de santé publique; Ce sont les professionnels de santé qui en ont la responsabilité."

Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies de 1997 à 2006

 

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Rédigé par Collectif Bisontin ELR

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Publié le 12 Février 2019

Comment bien raconter sa défonce ? Les psychonautes, amateurs de nouvelles expériences psychédéliques et « navigateurs de l'âme », cultivent cet art délicat depuis des décennies.


« Je me sens dans un état confusionnel intense. Terrassé physiquement, mais c’est super agréable. La colline en face de moi ressemble à un crapaud de plusieurs kilomètres, prêt à engloutir la ville. Et les heures s’écoulent, alternant crises de fous rires et contemplations… » Après une nuit de trip, Flower Power* s’endort dans un champ.

De retour chez lui, il s’empresse de relater son expérience à l'écrit. Il indique les informations de base : « Substance : 4-AcO-MiPT. Dose : 25 mg. Poids : 51 kg. Taille : 1m69. Âge : 26. » Puis les mots s’enchaînent sur son clavier. Flower Power raconte son arrivée sur le lieu, sa prise de drogue, ses sensations, hallucinations… Et balance le texte en ligne. C’est ce qu’on appelle un trip report (TR).
 

Trois principaux forums francophones sont dédiés à cette pratique : Psychonaut, Psychoactif et feu Lucid-State. C’est joint au bec que Flower Power a découvert leur existence : « En 2006, j’ai commencé à m’intéresser à d’autres drogues que la beuh, à vouloir explorer d’autres effets psychédéliques. » Il s’inscrit et s’imprègne des reports des psychonautes, ces explorateurs des états modifiés de conscience. « Ça m’a permis de rencontrer une communauté érudite, qui m’a fait découvrir et donné envie d’expérimenter un très grand nombre de substances. » Il affirme : « Un report est une source d’information qui me permet de mieux cerner la molécule, de comprendre son univers et de voir si ça pourrait me plaire. »

Avant de servir de référence aux trips récréatifs, les TR ont eu une valeur documentaire pour les scientifiques. Le chimiste bâlois Albert Hofmann, découvreur du LSD, a décrit dans son autobiographie sa première expérience sous acide. Le 19 avril 1943, sans se douter des effets de la molécule, il a absorbé une dose de cheval (250 µg) et enfourché son vélo. Une expérience commémorée chaque année sous le nom de « Bicycle Day ». Le pharmacologue Alexander Shulgin, considéré comme le père du MDMA et reconnu comme grand psychonaute, a même publié plusieurs ouvrages dans lesquels il raconte ses trips sous différentes drogues.

« Quand une nouvelle molécule sort, des têtes brûlées foncent et postent des TR très détaillés », raconte Vincent Benso de l’association Auto-support des usagers de drogues (ASUD). Ces « kamikazes », souvent membres du forum anglophone Bluelight, sont spécialisés dans l'exploration de nouvelles drogues de synthèse. « De tels reports ont une fonction de réduction des risques, car ils permettent d’apprendre des choses sur les dosages, les effets… Même le monde médical fréquente ces sites pour trouver des informations », affirme-t-il.

Du plus informatif au plus perché

Vincent Benso a coordonné en 2016 la recherche « ICI Drogues », au sujet des espaces virtuels utilisés pour échanger sur les drogues. Résultat : « Ce qui est problématique, c’est que des gens utilisent des sites comme Doctissimo ou Jeuxvideo.com pour poser des questions. Les réponses sont de bien meilleure qualité sur des forums de consommateurs. » Et la fabrication du savoir sur les drogues passe par les récits d’expérience, soit les reports. Vincent raconte : « Un mauvais TR, c’est quand la personne va sortir de la simple description, exagérer les effets ou oublier de dire qu’elle suit un traitement médicamenteux qui peut influencer la prise. » Il cite en exemples à suivre les reports anglophones, comme ceux publiés sur le site d’informations sur les psychotropes Erowid.

Sur le possible effet incitatif des TR : « Je pense que quelqu’un qui se tape 40 reports sur un produit a de toute façon envie de le tester », balaie Vincent. Sur les forums, la question se pose. Adrienne* a été plusieurs années administratrice de Lucid-State. « L’incitation était interdite, mais pas mal de gens décrivaient des expériences positives, avec des émotions chouettes. On prenait le parti de ne pas supprimer », dit-elle. Pour autant, la charte d’un report est précise : « Il faut donner le plus d’éléments factuels pour savoir si l’expérience peut ou non être reproduite. » Le contenu même du TR, lui, est bien plus libre. « On peut vraiment écrire des sortes de roman », explique la jeune femme.

« C’est plaisant à lire, mais il faut se rappeler que, derrière, quelqu’un a vraiment pris des risques. »
 

Charles*, psychonaute averti, a longtemps fréquenté ces forums. Si bien qu’il distingue deux sortes de TR. « Dans le premier cas, le rédacteur met en avant les effets d’une drogue sur son corps. On tend vers le rapport d’expérience médicale. C’est informatif mais pas fun, et généralement assez court. À la limite, si j’ai une idée des doses et des effets, je n’ai pas besoin d’un narrateur-personnage à qui m’identifier. Je me fous de ses hallus ou de son inaptitude sociale à acheter une pizza », raconte le trentenaire.

Il poursuit : « Dans le second cas, l’auteur met en lumière sa subjectivité. On a parfois des mauvais littérateurs nombrilistes, mais aussi de véritables aventures, avec tout ce qui peut arriver de bizarre à une bande de gens perchés. Récits de randonnées, d’excursions à Disneyland ou au Mont-Saint-Michel, de quêtes bizarres, de teufs introuvables et de soirées improbables, de désastres parfois… L’intérêt vient surtout de ce qui est vécu, décrit et pensé par l’expérimentateur/narrateur. » Mais pour ce Parisien, une chose est sûre : « On préférera lire le récit de quelqu’un qui a vu 36 000 chandelles plutôt que de celui qui se sera endormi devant sa télé. »

Un micro-genre littéraire

Même sur Erowid, réputé pour son sérieux, les TR les mieux rédigés — classés par drogue et type d’expérience (première fois, bad trip…) — bénéficient d’une note allant jusqu’à trois étoiles. D’où un enjeu littéraire. « Il y a des drogues moins intéressantes sur un plan intellectuel ou littéraire » affirme Charles. « Si je bois de l’alcool, ça n’intéressera personne. Alors que sous LSD, je pourrais raconter des pages pittoresques sur ce qui arrive dans mon salon. C’est plaisant à lire, mais il faut se rappeler que, derrière, quelqu’un a vraiment pris des risques. »

Normalienne agrégée de Lettres modernes, Hélène Rivière a lu pour Motherboard une sélection de TR. « Ce qui me frappe le plus, c’est l’idée de “témoignage” », analyse-t-elle. « On a un énoncé dirigé vers les autres et qui peut avoir vocation à leur servir de guide pour leur propre expérience. Parfois d’ailleurs, les personnes citent des reports qui leur ont servi de référence. Ça donne lieu à une sorte d’intertextualité où différents TR se répondent les uns les autres. »
 

Elle ajoute que, dans certains cas, « on sent une volonté claire d’introspection qui va avec une écriture de la sensation qui pourrait faire penser à certains poèmes de René Char ». De fait, nombreux sont les auteurs qui ont raconté leurs expériences sous drogue : Baudelaire, Henri Michaux, Jean-Paul Sartre, les auteurs de la Beat Generation…

« Nous, on a un demi-siècle de mémoire, de savoir empirique ou scientifique accessible, de films et de livres, d’expériences de pionniers »

Les TR ont donc aussi leurs lecteurs fans, comme Jérémie. En 2013, ce musicien et éditeur a lancé un fanzine dédié à ce micro-genre littéraire. « J’étais en coloc avec un pote, amateur de plantes psychédéliques, qui consultait énormément de TR sur Erowid. Moi, je venais de faire l’acquisition d’un risographe, idéal pour reproduire des documents. » Eurêka : Les deux amis se lancent dans un projet « fait maison » d’une quinzaine de pages, format A3. « Il y avait des TR anglophones barjots, avec une narration incroyable, drôle, limite tragique… D’où l’idée de réunir ces textes sur un support physique », se marre Jérémie.

 

Mais l’épopée de Zoï prend fin au bout de trois numéros. « On tirait de 50 à 100 exemplaires, distribués dans les bistrots, quand j’étais en tournée. Mais la machine s’est pétée avant la sortie du numéro quatre, et on avait d’autres chats à fouetter. Ça faisait beaucoup de boulot d’édition pour un délire qui ne nous rapportait rien ! »

Expériences à la fois psychédéliques et littéraires, les reports constituent un fonds considérable et protéiforme qui remodèle notre vision de la drogue. Charles conclut : « La différence entre ce qu’on pourrait appeler une « sous-culture de drogués » et les hippies, c’est l’information. Les hippies partaient de rien. Nous, on a un demi-siècle de mémoire, de savoir empirique ou scientifique accessible, de films et de livres, d’expériences de pionniers, de TR accessibles. On n’est pas seuls dans un coin avec une bande de potes et "les portes de la perception". »

* Les prénoms ont été modifiés.

VICE FRANCE - 22 janvier 2019

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Rédigé par Collectif Bisontin ELR

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Publié le 5 Février 2019

 

1 - La santé des individus et de leur entourage est le critère principal de RdR pour trouver des solutions efficaces; L'arrêt total de consommation de drogues passe après la santé et la sécurité de chacun.e.

2 - Les personnes les plus concernées par la violence structurelle (racisme, sexisme, âgisme, classisme etc) doivent être prioritaire dans l'accès aux services de RdR.

3 - L'implication des consommateurs de produits psychoactifs au sein des débats de RdR est primordial ; Ils sont les premiers concernés.

4 - Il est important de reconnaître que l'échelle de la violence vis à vis des personnes consommatrices de drogues varie selon leur origine, genre, sexe, orientation sexuelle, classe sociale, etc.

5 - Il faut se concentrer sur des systèmes qui maintiennent l'autonomie des usagers et non sur des systèmes paternalistes qui ne prennent pas en compte leurs choix personnels.

6 - Il faut reconnaître que tout le monde n'est pas prêt à arrêter de consommer des drogues et que les comportements à risques sont une réalité inhérente à notre société.

 

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Publié le 25 Janvier 2019

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Publié le 8 Janvier 2019

Et voici pleins de jolis mots pour bien commencer 2019 !
Bonne année à toutes et à tous, qu'elle soit pour vous remplie de joie, de réussite et de bienveillance 🎉❤️

 

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Rédigé par Collectif Bisontin ELR

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Publié le 21 Décembre 2018

 

Les usagers de drogues ont, comme toute personne, des droits fondamentaux.

Il faut :
-Décriminaliser l'usage personnel ainsi que la possession de drogues

-Veiller à ce que des mesures de réduction des risques soient à la portée de tous les usagers de drogues, y compris dans les prisons

-Garantir des sentences proportionnées pour les personnes accusées de délits liés aux drogues

-Privilégier des alternatives à l'emprisonnement pour les mineurs ayant commis des délits non violents

-Mettre fin à la discrimination et à la stigmatisation des usagers de drogues

-Abolir la peine de mort pour les délits liés aux drogues

-En finir avec l'impunité des responsables d'exécutions sommaires et d'actes de torture envers les personnes suspectées de délits liés aux drogues

-Mettre fin aux poursuites judiciaires à l'encontre des enfants pour les délits liés aux drogues

-Autoriser les peuples autochtones à utiliser des drogues quand cela fait partie de leur tradition ou de leurs pratiques religieuses.

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Publié le 4 Décembre 2018

La plupart des gens (qui en consomment) disent que le cannabis les calme. Néanmoins, nous avons tous en tête l'exemple d'un ami pris de paranoïa.

Maureen Dowd, 62 ans, lauréate du prix Pulitzer, est éditorialiste au New York Times. Au début de l’année, elle a été victime d’un bad trip sous cannabis. L’Etat du Colorado avait peu auparavant légalisé l’usage récréatif de cette drogue, et elle avait décidé de faire des recherches sur place. Recherches qui l’ont conduite à goûter une barre chocolatée imprégnée d’herbe. Quelques bouchées de trop, visiblement: elle dit être entrée dans un «état hallucinatoire».

Elle dit aussi avoir passé huit heures recroquevillée sur le lit de sa chambre d’hôtel, paralysée par la paranoïa.

L’éditorialiste s’est appuyée sur cette expérience pour lancer un débat sur les dangers de l’overdose à la marijuana comestible –problème majeur dans les Etats américains pro-cannabis.

Il est toutefois possible que Maureen Dowd fasse partie des personnes qui supportent mal le cannabis. Car si l’herbe apaise la plupart de ses consommateurs, nous avons tous en tête quelques exemples du contraire; un copain de fac qui s’est barricadé dans sa chambre après avoir inhalé quelques bouffées sur un bang, par exemple (cela vous est peut-être même arrivé). Comment se fait-il qu’une même drogue puisse avoir des effets aussi différents?

Cette question est en elle-même problématique. Le cannabis n’est pas une seule et même drogue: il contient des dizaines de composés chimiques, qui semblent avoir des effets variés –et parfois même opposés– sur le cerveau. Le tetrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD) ont fait l’objet d’études fort intéressantes. En 2010, des chercheurs ont montré que le fait de prétraiter une personne avec une dose de CBD permettait de la protéger contre les effets les plus déplaisants du THC, la paranoïa par exemple.

Dans une étude similaire publiée en 2012, les participants ont ingéré des comprimés comprenant une seule de ces deux molécules (qui sont combinées dans le cannabis). Les volontaires qui avaient pris les comprimés au THC avaient plus tendance à souffrir de paranoïa et d’hallucinations que ceux qui avaient ingéré du CBD.

Les chercheurs sont allés plus loin: ils ont cherché à savoir quels effets cognitifs spécifiques du THC sont susceptibles de provoquer la paranoïa –entre autres symptômes psychotiques. Après avoir ingéré du THC ou du CBD, les participants ont été installés face à un écran où apparaissait une série de flèches; on leur a demandé d’indiquer la direction de chacune d’entre elles. La plupart des flèches pointaient directement vers la gauche ou la droite, mais certaines d’entre elles étaient légèrement inclinées (ces dernières étaient surnommées «excentriques» par les chercheurs).

Les participants à qui l’on avait donné du CBD jouissaient d’une activité cérébrale accrue, et remarquait donc les flèches excentriques plus facilement. C’est là le comportement habituel d’une personne qui n’est pas droguée: la répétition d’un même stimulus ne nous intéresse pas, mais le moindre changement soudain nous saute aux yeux.

Les participants qui avaient pris du THC n’ont pas réagi de manière normale. Les flèches pointant vers la gauche et la droite (qui constituaient la quasi-totalité des images) étaient pour eux plus intéressantes que les excentriques. Les chercheurs estiment ainsi possible que le THC sape notre capacité à mettre la routine en arrière-plan.

Savoir ne pas prêter une attention démesurée aux choses ordinaires est pourtant une compétence des plus importantes. Si nous étions fascinés par le moindre gazouillis d’oiseau, par la moindre affiche, notre vie deviendrait impossible. Cette tendance à se focaliser de manière obsessionnelle sur le moindre détail de leur environnement contribue peut-être au sentiment de paranoïa qui gagne certains consommateurs de cannabis.

Cette différence d’effets entre le THC et le CBD explique en partie pourquoi les connaisseurs considèrent que certaines variétés de cannabis (qui ne contiennent pas toutes les mêmes proportions et les mêmes doses de THC et de CBD) provoquent des pics d’excitation et d’euphorie, tandis que d’autres ont tendance à procurer un sentiment d’apaisement –et ce quel que soit le profil neuropsychologique du consommateur.

Le cannabis contient du THC et du CBD, mais il se peut que votre cerveau soit plus réceptif à l’une de ces deux molécules. Ainsi, le cerveau de Maureen Down a peut-être une forte affinité pour le THC; inversement, peut-être que les fumeurs plus tranquilles assimilent mieux le CBD.

Il existe sans doute aussi un facteur psychologique en plus de l’explication neurochimique.

Prenez les effets de l’alcool: il y a les buveurs qui ont l’alcool mauvais, les buveurs tapageurs, ceux qui se lancent dans des tirades enflammées, ceux qui se mettent à pleurer... la liste et longue. Ici, le produit reste le même: contrairement au cannabis, l’alcool ne contient qu’une substance psychotrope. Il doit donc exister une autre explication.

Il existe des tonnes d’études consacrées aux différents effets de l’alcool; la plupart d’entre elles s’intéressent aux variations dans les agressions liées à l’ébriété. Malheureusement, aucune d’entre elles n’est entièrement satisfaisante –ce qui est le cas de beaucoup de travaux de recherche en psychologie (ceci n’est pas un attaque contre les psychologues et les psychiatres; c’est un domaine de recherche particulièrement complexe, voilà tout).

Il existe une théorie selon laquelle certaines personnes ne s’intéressent pas vraiment aux conséquences de leurs actes, et ce même quand elles sont sobres. Lorsque ces personnes boivent, elles ont l’alcool mauvais –et comme elles manquent de recul sur elles-mêmes, elles ne modèrent pas leurs pulsions agressives. Des chercheurs de l’université d’Etat de l’Ohio ont consacré une étude à la question en 2012.

Les résultats ont montré que les participants qui se moquaient des conséquences de leurs actes étaient particulièrement excités, sous l’effet de l’alcool, à l’idée d’administrer un choc électrique à leurs adversaires dans une épreuve de réflexe. L’étude a fait grand bruit; toutefois, il y a une différence entre un choc électrique administré en laboratoire et un coup de poing administré dans un bar.

Par ailleurs, les conséquences de la –tristement– célèbre expérience de Milgram sont aujourd’hui connues: toute personne participant à une expérience de psychologie ayant recours à des chocs électriques est en mesure de savoir que la douleur est entièrement simulée.

D’autres traits de personnalité, comme le niveau d’anxiété, ont été évoqués pour expliquer le comportement des personnes en état d’ébriété. La plupart de ces études sont fondées sur des scénarios organisés en laboratoire, peu semblables aux situations rencontrées par les buveurs d’alcool dans la vie de tous les jours.

Les différences de comportement face à l’alcool pourraient aussi dépendre de facteurs génétiques. Selon les conclusions d’une étude de jumeaux réalisée en 2010, un tiers des variations du niveau d’agressivité des personnes en état d’ébriété serait lié au patrimoine héréditaire. Notons tout de même que cette enquête a été réalisée par auto-évaluation, et que la capacité à évaluer sa propre colère et sa propre agressivité peut nettement varier d’une personne à l’autre.

Le monde de la recherche n’est pas encore parvenu à un consensus, mais il est clair que la façon dont nous réagissons face aux produits stupéfiants dépend d’une série de facteurs (traits de personnalité, génétique, expérience). On ne peut pas tout mettre sur le dos de la substance en question.

Pourquoi Maureen Dowd a-t-elle passé la nuit à angoisser dans son hôtel, à Denver? Parce qu’elle a consommé une certaine dose et une certaine variété d’herbe, et aussi parce que son cerveau réagit d’une certaine manière quand il est face à des molécules psychotropes. Mais son profil psychologique a sans doute également joué un rôle dans l’histoire.

Brian Palmer — Traduit par Jean-Clément Nau

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Publié le 23 Novembre 2018

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Publié le 22 Novembre 2018

Que nous dit la recherche scientifique derrière tous les discours évangélistes et alarmistes que nous entendons ?

 

Alors que la légalisation du cannabis peut amener son lot de frustrations, plusieurs semblent s'en être fait une opinion. Qu'en est-il vraiment? Que nous dit la recherche scientifique derrière tous les discours évangélistes et alarmistes que nous entendons?

1- «Il est possible d'avoir un monde sans drogue»

Le système de prohibition des drogues, en place depuis maintenant plus de 100 ans, n'a jamais su remplir ses promesses. Il visait à réduire l'offre et la demande des drogues dans le but de minimiser les méfaits et d'augmenter la sécurité du public.

Malheureusement, les drogues s'avèrent aujourd'hui plus disponibles, moins chères et, surtout, plus dangereuses. Dans ce contexte, la guerre contre les drogues pourrait être mieux comprise lorsque nuancée en tant que lutte contre «certaines substances» et contre «certains utilisateurs».

En effet, l'alcool et le tabac (et la caféine) sont aussi des drogues, mais elles bénéficient d'un statut légal. Contrairement à la pensée populaire, ce statut n'est pas corrélé à leur degré de dangerosité.

2- «Le cannabis est une drogue douce»

La distinction entre les drogues «dures» et «douces» n'est pas valide scientifiquement. Dans un article scientifique publié dans The Lancet, une équipe d'experts a classifié les drogues en fonction de leurs méfaits sur l'individu, son entourage et la société.

En tête, nous retrouvons l'alcool, classé devant l'héroïne et le crack. Derrière se retrouvent les substances les moins nocives et celles dont le potentiel de dépendance est le plus faible. Dans cette catégorie, nous y retrouvons les drogues appelées psychédéliques, tels la MDMA (extasy), le LSD et la psilocybine (champignons magiques). Le cannabis se retrouve environ à mi-chemin entre ces différentes substances, derrière le tabac.
 

3- «La consommation de cannabis mène vers les autres drogues»

En s'approvisionnant sur le marché noir, les consommateurs sont exposés à d'autres types de substances illicites. Ils doivent aussi interagir avec des vendeurs, qui n'ont pas nécessairement la santé de l'utilisateur comme priorité.

La légalisation a comme objectif de mettre fin à ces deux types de problèmes: les jeunes de 18 ans et plus achetant du cannabis à la SQDC ne seront ni en contact avec les autres substances illicites ni avec les vendeurs du marché noir.
 

4- «Les jeunes vont consommer davantage avec la légalisation»

Du côté du Colorado, où le cannabis est légal depuis plus longtemps, les chercheurs constatent une diminution de la consommation chez les jeunes. C'est plutôt chez les 50 ans et plus qu'ils observent la principale augmentation.

Cette augmentation peut cependant être expliquée par l'arrivée, dans cette tranche d'âge, de personnes ayant vécu les années 60 et qui étaient déjà ouvertes à la consommation de cannabis.

 

5- «Une augmentation de la consommation de cannabis signifie l'échec de la légalisation»

Les États américains ayant légalisé le cannabis ont observé une augmentation de la consommation dans les cinq premières années suivant la fin de la prohibition. À la suite de cette période, l'effet de nouveauté s'estompe et les chiffrent redescendent.

Une augmentation de l'usage n'est cependant pas nécessairement synonyme d'une consommation problématique. Certains chercheurs parlent d'un effet de transfert. Maintenant que les options s'élargissent, les utilisateurs peuvent faire des choix adaptés aux différentes situations de consommation, réduisant ainsi leurs risques potentiels.

 

6- «Les enfants pourraient manger les fleurs de cannabis»

Au Québec, la production de cannabis à domicile est interdite. Selon la ministre Charlebois, l'une des idées derrière cette interdiction est que les enfants pourraient ingérer des fleurs de cannabis. La réalité n'est cependant pas aussi simple et dénote, selon moi, un certain manque d'information et d'éducation chez nos décideurs publics.

Afin d'obtenir les effets recherchés, le cannabis doit d'abord être séché et ensuite chauffé. En l'absence de chaleur, la fleur de cannabis contient seulement du THCA, un agent non psychoactif. C'est le processus de décarboxylation qui permettra à l'utilisateur de jouir des effets psychoactifs du produit. Ses actions ont donc été guidées avec cette intention manifeste et ne sont pas la conséquence d'un hasard.

 

7- «Ce sont les drogues qui causent le plus de méfaits»

Avec la légalisation et la régulation du cannabis, nous minimisons les deux grands types de méfaits causés par la prohibition: ceux causés par les drogues et ceux causés par la criminalisation. Il va sans dire qu'un passage en prison est souvent plus néfaste pour l'individu que sa consommation passée de drogues. Les méfaits liés à la criminalisation touchent principalement les populations déjà vulnérables et marginalisées. Au Canada, par exemple, les gens qui ont été criminalisés pour des offenses en lien avec le cannabis sont principalement issus des communautés noires et autochtones.

Malheureusement, plusieurs règlements mis en place par les provinces et les municipalités entrent en contradiction avec l'idée de réduire ce type de méfaits. Par exemple, une régulation trop stricte de la consommation dans les lieux publics contribuera à alimenter la stigmatisation des consommateurs et affectera davantage les personnes en situation d'itinérance, ce qui est en opposition avec les objectifs initiaux de la légalisation.

Enfin, bien que la légalisation du cannabis ait été principalement envisagée dans le cadre d'objectifs électoraux (pourquoi légaliser le cannabis alors que nous reconnaissons scientifiquement qu'une grande variété d'autres drogues est moins dangereuse pour la santé et qu'elle demeure illégale?), elle demeure selon moi un pas vers la bonne direction: celle de la décriminalisation de la possession et de l'usage de toutes les drogues.

Ultimement, cela permettra la mise en place de politiques de régulation permettant d'offrir un approvisionnement sécuritaire en produits psychoactifs. Bien que plusieurs se réfèrent à l'expérience du Portugal en matière de décriminalisation, cette idée n'est cependant pas nouvelle.

Déjà en 1970, au Canada, le rapport Le Dain recommandait la décriminalisation de toutes les drogues; une proposition qui avait été en majeure partie ignorée par le gouvernement Trudeau.

Julien Thibault Lévesque, 30/10/2018

quebec.huffingtonpost.ca

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Publié le 21 Novembre 2018

Le LSD a 80 ans : de la psychiatrie à la contre-culture américaine

"Entre sa synthétisation par le chimiste suisse Albert Hofmann en 1938 et son interdiction par l’ONU en 1971, le LSD est passé entre les mains des psychiatres du monde entier, de la CIA, mais aussi de grands intellectuels américains.

1938-1943, la découverte

Quand il synthétise pour la première fois cette substance, le 16 novembre 1938, le chimiste suisse Albert Hofmann ne peut soupçonner les retombées culturelles, politiques et médicales de cette découverte. Retour sur quatre-vingts ans d’histoire du LSD, qui n’a pas uniquement été la drogue du Summer of love.

A l’époque, le jeune scientifique du laboratoire Sandoz, à Bâle, travaille sur l’ergot de seigle, un champignon qui s’attaque aux épis de seigle. A la recherche d’une préparation pouvant tonifier le cœur, il se penche sur la diéthylamide de l’acide lysergique (en allemand : Lysergsäurediethylamid, LSD). C’est la 25e substance de l’ergot qu’il synthétise, elle s’appellera « LSD-25 ». Mais les expérimentations faites sur des animaux ne sont pas concluantes et les recherches sont abandonnées.

Cinq ans plus tard, Albert Hofmann reprend ses recherches. Le 16 avril 1943, alors qu’il reproduit du LSD, il doit interrompre son travail et rentrer chez lui. Il se sent agité, a quelques vertiges, entre « dans un étrange état de conscience », comme il le racontera dans le livre d’entretiens paru en 2003, Le LSD et les années psychédéliques. Les effets disparaissent au bout de deux heures.

Supposant en avoir absorbé des fragments par inadvertance (peut-être à travers la peau), le chimiste tente une expérimentation sur lui-même trois jours plus tard. Prenant ses précautions, il n’ingère qu’un quart de milligramme. Une dose qu’il croit infime, mais se révélant extrêmement puissante. « Cinq fois supérieure à la normale », estimera-t-il plus tard. Le Suisse vit une expérience existentielle, une étrange chaleur prend possession de son corps, les couleurs se mélangent aux sons :

« J’avais complètement sous-estimé le pouvoir de cette nouvelle substance et ce fut une expérience dramatique, un indicible “horror trip”. »

Il décide de rentrer chez lui et demande à son assistante de l’accompagner. Le voyage à vélo est éprouvant, comme il le raconte dans son autobiographie éditée en 1979 par la Beckley Foundation, LSD, mon enfant terrible :

« Sur le chemin, mon état a commencé à prendre des proportions inquiétantes. Tout ce qui entrait dans mon champ de vision tremblait et était déformé comme dans un miroir incurvé. J’avais l’impression de ne pas avancer. Pourtant, la laborantine m’a raconté plus tard que nous avions voyagé très rapidement. »

Le premier trip (voyage) sous acide aura ainsi lieu à vélo. Dans la culture populaire, la découverte du LSD-25 est d’ailleurs célébrée par les initiés chaque 19 avril sous le nom de Bicycle Day. Une fois chez lui, l’état psychologique du chimiste empire, il ne parvient plus à s’exprimer clairement, craint une intoxication. « Je sentais mon corps comme mort et, en même temps, j’avais le sentiment angoissant qu’un démon s’était emparé de moi », raconte le chimiste. Quand, quelques heures plus tard, un médecin arrive, il ne lui trouve aucun symptôme anormal, hormis des pupilles dilatées. Le lendemain, Hofmann se souvient de son voyage intérieur dans les moindres détails, avec le sentiment d’être un homme nouveau : « Ma première pensée a été que ce serait très important pour la psychiatrie. »

  • 1947-1953, de la psychiatrie à la CIA

Après plusieurs années d’expérimentations, la firme pharmaceutique Sandoz décide, en 1947, de le distribuer à de nombreux psychiatres, psychologues ou médecins à travers le monde, sous le nom de Delysid. En faisant ressurgir les conflits d’un patient, le produit rend la psychothérapie plus efficace.

Dès le début de la guerre froide avec l’URSS, le gouvernement américain s’intéresse lui aussi de près aux potentiels du LSD. En 1953, la CIA donne naissance au projet secret MK-Ultra, qui aura, entre autres, pour tâche d’étudier les effets de ce puissant hallucinogène. L’agence cherche à savoir comment utiliser les altérations mentales et comportementales entraînées par le LSD comme « une arme inhibante non mortelle contre des ennemis et des adversaires ». Les expérimentations sur des soldats, des civils américains, cambodgiens et vietnamiens ne donnent pas satisfaction. Un chimiste militaire se suicidera même après avoir été drogué à son insu.

  • Années 1960 et drogue récréative

Au moment où la CIA s’en désintéresse, le LSD est détourné en drogue récréative dans les années 1960. Des personnalités américaines relatent publiquement leurs expériences. Dans une interview publiée dans le magazine américain Look en 1959, l’acteur Cary Grant confie pratiquer la psychothérapie sous acide et assure avoir atteint la « vraie paix intérieure et la connaissance de soi ». Comme lui, à Hollywood, l’actrice Betsy Drake (épouse de l’acteur à l’époque) et le réalisateur Sidney Lumet témoignent de leurs révélations vécues lors de ces trips sous surveillance psychiatrique. On dit alors que la substance permet de revivre sa propre naissance.

Rapidement, son usage sort du milieu médical et se popularise dans les milieux intellectuels américains. Au-delà de la contre-culture californienne, il gagne tout le pays, rassemble étudiants, artistes et mouvements anti-establishment.

Ancien professeur de psychologie à Harvard, licencié en 1963 pour avoir expérimenté la drogue avec ses étudiants, Timothy Leary se forge une image de « grand prêtre du LSD » auprès d’une jeunesse en quête de liberté. Comme l’auteur britannique Aldous Huxley, il estime que ces buvards imbibés peuvent « ouvrir les portes de la perception ». Leary en fait quelque chose de religieux, il voue un culte à cet acide capable, selon lui, de changer la société. De leur côté, l’écrivain Ken Kesey et son groupe psychédélique Merry Pranksters (« joyeux lurons ») parcourent les Etats-Unis au volant d’un bus multicolore, invitant le public à communier ensemble sous influence lors de leurs « acid tests ».

  • Fin des années 1960, interdiction et laboratoires clandestins

Les autorités s’agacent de ce prosélytisme alors que le pays est déjà sous tension, dans un contexte de discorde et de contestation sociales. « Tout cela touche une frange de la population américaine plutôt jeune – les baby-boomeurs –, ce qui accroît l’impression de conflit de génération », explique Christian Elcock, historien et auteur d’une thèse sur l’histoire du LSD à New York.


Evoquant un problème sanitaire, les Etats-Unis légifèrent. En 1966, la Californie et le Nevada deviennent les premiers Etats à interdire la production, la vente et l’utilisation de LSD. La France et le Royaume-Uni font de même. En 1968, une loi fédérale américaine rend sa possession illégale dans tous les Etats-Unis. En 1970, sous la présidence de Richard Nixon, la drogue est classée « catégorie 1 », la rangeant de fait dans les « drogues privées d’utilité médicale » et comportant « un important potentiel d’abus ». En 1971, sa catégorisation comme psychotrope illicite par les Nations unies sonne le glas des recherches scientifiques.
 

L’interdiction n’aura pas les effets escomptés : un marché noir se développe. « Jusque dans les années 1970, des groupes psychédéliques comme The Brotherhood of Eternal Love et leurs laboratoires clandestins produiront plusieurs millions de buvards, retrace Christian Elcock. C’est eux qui diffuseront le plus cette drogue aux Etats-Unis, la distribuant parfois gratuitement. » La quantité infime nécessaire pour un trip (la production d’un kilogramme de LSD permet de faire près de 200 millions de doses) rend son étendue très simple.

Mais, au milieu des années 1970, l’héroïne et les amphétamines regagnent le peu de terrain conquis par l’acide. « Des drogues beaucoup plus lucratives que le LSD pour les dealers, puisqu’elles entraînent une addiction physique », fait remarquer Christian Elcock.

Aujourd’hui, une consommation marginale

Si la consommation de LSD a quelque peu ressurgi dans les années 1990 avec l’avènement des raves parties, l’expérimentation de cette substance reste aujourd’hui marginale, estime l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). En 2014, seuls 2,6 % des Français de 18 ans à 64 ans déclaraient en avoir déjà pris au cours de leur vie. De son côté, la recherche scientifique redémarre timidement depuis une dizaine d’années.

De cette drogue qu’il appelait son « enfant terrible », Albert Hofmann regrettera les récupérations politique et spirituelle ayant entraîné son interdiction :

« Il s’agit d’une expérience dangereuse. On ne peut jamais prévoir ce qui va survenir. Il est impossible de savoir si les vécus qui vont émerger de l’inconscient vont être positifs ou négatifs. C’est pour cette raison que les substances hallucinogènes devraient être prises seulement sous le contrôle d’une personne compétente, d’un médecin ou d’un psychiatre. »"

Le LSD et les années psychédéliques, d’Antonio Gnoli et Franco Volpi, (Rivages, 144 pages, 2006).

LSD, mon enfant terrible, d’Albert Hofmann (L’Esprit frappeur, 244 pages, 2003).

Par Romain Geoffroy, Publié le 18 novembre 2018 à 14h00
LE MONDE

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Publié le 25 Avril 2018

Les nouveaux kits renforcés sont prêts !


Vous pourrez désormais les trouver à notre stand avec nos autres kits de consommation à moindre risque : injection, sniff (Roule Ta Paille), base et dragon :)

 

Un kit contient :


• 2 seringues et stéricups de couleur 
• 2 flacons d'eau stérile pour préparation injectable (PPI)
• 2 doses d'acide ascorbique
• 2 doses de crème cicatrisante
• 2 tampons alcoolisés pré-injection
• 2 cotons secs
• 2 garrots réglables à une main
• 2 champs stériles
• 2 stérifilts

 

Ce kit est un outil de prévention contre les infections transmissibles par le sang (VIH, VHC). Il s'intègre dans la politique de Réduction des Risques mise en place par l'Etat.

 

STAY SAFE ;)

Nouveau Kit "Injection Renforcé"

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Publié le 25 Avril 2018

Plusieurs alertes tombent chaque semaine concernant des produits psychoactifs et particulièrement la MDMA.

 

Deux principaux conseils à ne pas négliger :

FRACTIONNEZ et HYDRATEZ VOUS !

 

Source : http://nuit-blanche.ch/warning/nuitblanche.htm

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Publié le 5 Avril 2018

Notre camion tout nouveau, tout beau !
#FeteAbesac 

1er intervention avec le tout nouveau et magnifique camTar du Collectif ELR ! Tu la sens la fierté, là ?! ;)

La #TeamParfaite était ... parfaite ! :D

Ce camion c'est aussi le résultat d'une collaboration entre #Solea (porteur du Collectif ELR) et d'Altau ! Un plus pour les intervenants de RdR en milieux festifs et pour les usagers qui vivent éloignés des structures de RdR. 

#ReductionDesRisques #MilieuxFestifs
#Besançon #NordFrancheComté #Monbéliard#Belfort

#OnTeParlePasDeLinterTropCalmeEtFroide
#TeamParfaite #QuoiquilArrive !

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Publié le 7 Mars 2018

Plusieurs alertes tombent chaque semaine concernant des produits psychoactifs et particulièrement la MDMA.

 

Deux principaux conseils à ne pas négliger :

FRACTIONNEZ et HYDRATEZ VOUS !

 

Source : http://nuit-blanche.ch/warning/nuitblanche.htm

 

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Publié le 7 Février 2018

Plusieurs alertes tombent chaque semaine concernant des produits psychoactifs et particulièrement la MDMA.

 

Deux principaux conseils à ne pas négliger :

FRACTIONNEZ et HYDRATEZ VOUS !

 

Source : http://nuit-blanche.ch/warning/nuitblanche.htm

 

 

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Publié le 2 Février 2018

Plusieurs alertes tombent chaque semaine concernant des produits psychoactifs et particulièrement la MDMA.

 

Deux principaux conseils à ne pas négliger :

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Source : http://nuit-blanche.ch/warning/nuitblanche.html

 

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Publié le 16 Janvier 2018

Plusieurs alertes tombent chaque semaine concernant des produits psychoactifs et particulièrement la MDMA.

 

Deux principaux conseils à ne pas négliger :

FRACTIONNEZ et HYDRATEZ VOUS !

 

Source : http://nuit-blanche.ch/warning/nuitblanche.html

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Publié le 21 Décembre 2017

 

Dernier épisode du podcast "Une odeur de poudre", qui raconte l'histoire de Maxime, décédé en 2014 après avoir consommé du Nbome, un produit de synthèse hallucinogène vendu pour du LSD.

https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/une-odeur-de-poudre-ep4-maxime

 

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